Gaza sous feu humanitaire : Netanyahou dénonce les témoignages accablants de soldats de Tsahal

l'armée israélienne abat froidement des Palestiniens désarmés cherchant de l'aide à Gaza l'armée israélienne abat froidement des Palestiniens désarmés cherchant de l'aide à Gaza

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Depuis mai, l’armée israélienne abat froidement des Palestiniens désarmés cherchant de l’aide à Gaza, selon Haaretz.
  • Des soldats confirment l’usage de la force létale contre des civils affamés, ordonné par la hiérarchie.
  • Les centres d’aide ouvrent une heure par jour, et les tirs nocturnes transforment la survie en jeu mortel.
  • Des entrepreneurs détruisent des quartiers, protégés par des tirs meurtriers, aggravant la famine et la mort.

Depuis mai, la Fondation Humanitaire pour Gaza (GHF), une organisation obscure dirigée par un leader évangélique proche de Netanyahou et Trump, distribue de l’aide dans une Gaza dévastée par la guerre.

Mais derrière cette façade humanitaire, une réalité sordide éclate au grand jour : des soldats israéliens abattent froidement des Palestiniens non armés qui s’approchent des points de distribution alimentaire.

Selon Haaretz, ces massacres se sont intensifiés lorsque l’attention mondiale s’est détournée vers l’attaque israélienne contre l’Iran, avec des incidents faisant chacun plus de 50 morts.

drapeau israel palestine

Les aveux des militaires israéliens

Des soldats et officiers israéliens ont brisé le silence dans Haaretz , révélant que l’usage systématique de la force létale contre des civils affamés est une pratique institutionnalisée.

« C’est un champ de bataille », confie un soldat.

« À mon poste, une à cinq personnes étaient tuées chaque jour. Pas de gaz lacrymogène, juste des tirs à balles réelles : mitrailleuses lourdes, lance-grenades, mortiers. »

Les témoignages, venant de l’intérieur même de Tsahal, sont accablants. Ils confirment que ces tirs ne sont pas des accidents, mais une méthode codifiée pour « communiquer » avec des Palestiniens désespérés, indiquant quand ils peuvent ou non s’approcher de l’aide.

Les autorités sanitaires de Gaza, dirigées par le Hamas, rapportent 529 morts sur des sites d’aide ou près des camions de ravitaillement depuis fin mai, début des opérations de la GHF.

Le colonel américain Nathan McCormack, ancien responsable du Levant et de l’Égypte au sein de l’état-major interarmées, estime que les chiffres du ministère de la Santé de Gaza sont « généralement fiables », malgré les tentatives répétées de les discréditer par les soutiens d’Israël.

Face aux révélations, Netanyahou rejette l’article de Haaretz comme une « diffamation rituelle », tandis que Tsahal qualifie les témoignages de « mensonges vicieux visant à discréditer l’armée la plus morale du monde ».

Pourtant, sous la pression, l’armée annonce une enquête, un aveu implicite de la gravité des accusations.

Bombardement-Israël-Camp de réfugiés-Gaza-Centaines de blessés et de morts

Les méthodes brutales de Tsahal

Les centres de distribution n’ouvrent qu’une heure par jour, un créneau étroit qui pousse les Palestiniens à risquer leur vie pour un sac de farine.

Les soldats tirent sur ceux qui arrivent avant l’ouverture ou s’attardent après la fermeture, souvent dans l’obscurité, quand les limites des zones désignées sont invisibles.

« La nuit, on tire pour signaler que c’est une zone de combat », explique un officier.

« Une fois, les mortiers se sont arrêtés, et des civils ont avancé. On a repris le feu pour leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas le droit. Un obus a touché un groupe. Dans un autre incident, sur une utilisation des mitrailleuses des chars et des grenades. »

Les tirs, parfois dans le brouillard, tuent des civils sans distinction, dans ce que les soldats appellent cyniquement « Poisson Salé », un jeu macabre inspiré de « 1, 2, 3, Soleil », où bouger au mauvais moment coûte la vie.

Un réserviste, récemment démobilisé, dresse un constat glaçant :

« Gaza est une zone de non-droit. La vie humaine n’a plus de valeur. Ce n’est même pas un ‘incident regrettable’ comme avant. »

L’aide humanitaire devient un champ de tir, où la distribution de nourriture sert de prétexte à des démonstrations de force meurtrières.

Les Palestiniens, déjà épuisés par les bombardements et le blocus, doivent décrypter ce « langage » de la mort pour survivre. Quand les tirs cessent, ils savent qu’ils peuvent avancer, un conditionnement brutal digne des pires dystopies.

Distribution alimentaire de Gaza

Une destruction physique organisée

L’horreur ne s’arrête pas aux tirs. Un vétéran révèle une autre facette de la machine de guerre israélienne : des entrepreneurs privés, payés 1500 dollars par maison démolie, rasent des quartiers entiers, même dans des zones où les Palestiniens sont autorisés à circuler.

En juin, après trois incidents ayant fait au moins 50 morts chacun près de points de ravitaillement, une réunion au commandement sud de Tsahal a examiné l’usage d’obus d’artillerie contre des civils non armés.

Mais l’objectif n’était pas de questionner la moralité de ces actes. Les officiers se sont uniquement inquiets de savoir si cette violence pourrait nuire à la « légitimité » d’Israël pour poursuivre sa campagne. « Personne ne demande pourquoi des dizaines de civils affamés sont tués chaque jour », déplore un officier supérieur.

Plus de 235 personnes sont retenues en captivité par le Hamas et le Jihad islamique palestinien (PIJ), et le Qatar reste la principale tierce partie.

Le silence complice des médias

Tsahal censure les images de ces exactions, mais des vidéos tournées par des Palestiniens révèlent l’horreur de cet enfermement. Elles montrent un peuple ravagé par la famine, les maladies et la mort, dans une prison à ciel ouvert où la survie est un luxe.

Pourtant, les médias occidentaux, si prompts à sermonner sur d’autres conflits, restent étrangement muets.

Les grandes puissances, qui soutiennent Israël sans faille, ferment les yeux sur ces violations flagrantes du droit international, laissant les Palestiniens payer le prix de leur indifférence.

Les Palestiniens ne demandent qu’à vivre. Mais à Gaza, même la quête de nourriture est devenue un acte de bravoure face à une machine de guerre qui n’a plus de limites.

IMPORTANT - À lire

Découvrez chaque mois dans notre revue papier des analyses approfondies sur les violations des droits de l'Homme en Palestine. Nous dévoilons les exactions de l'armée israélienne et l'impact dévastateur de l'occupation sur les civils palestiniens, avec des témoignages exclusifs et des révélations choquantes.

Ne restez pas silencieux face à ces crimes ! Soutenez un journalisme engagé et sans compromis en vous abonnant à notre revue. Ensemble, brisons l'omerta médiatique et faisons entendre la voix des Palestiniens. Pour que justice soit faite, l'information est notre meilleure arme !


Participez au débat, et partagez votre opinion !

Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.

Ajouter un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

OSZAR »